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Opération Badéra - Un quartier en devenir !



A mi-chemin entre les Jacques et les bas de Jean-Petit l’opération Badéra est la plus importante menée depuis 2001 sur Saint-Joseph. Un nouveau quartier conçu pour offrir un cadre de vie amélioré avec des espaces verts et qui respire visuellement. La desserte de ce nouveau quartier, en chantier depuis quelques mois, a nécessité la réalisation d’une nouvelle voie récemment inauguré .

À terme le projet Badéra s’étendra sur 5 hectares pour un coût global de 6,5 millions d’euros. Il prévoit environ 200 logements sociaux, une crèche, 532m² de commerces, une résidence pour personnes âgées, des parcelles pour des logements privés et un espace vert.

Ce projet d’envergure piloté par la SHLMR a été pensé pour garantir une mixité sociale et intergénérationnelle. Nouveau quartier durable à taille humaine, situé entre les Jacques et les bas de Jean-Petit, Badéra se distinguera d’un quartier traditionnel. Ici, immeubles résidentiels et maisons de ville se côtoient dans un écrin de verdure qui s’étale sur un hectare.

Pour accéder à Badéra, un nouvel axe routier, baptisé rue Joseph Adrien Badéra du nom d’un personnage qui a marqué l’histoire du secteur, est en cours d’aménagement. Inauguré le 21 juin dernier par le Député-Maire, cette voie qui relie la rue Jean Albany, sera l’un des axes majeurs du secteur.

Qui était Joseph Badéra (1911 - 1974) ?

Né en 1911 à Petite-Île, Joseph Badéra a été pendant une bonne quarantaine d’année le gérant des propriétés Payet et Mondon. Atteint d’une infirmité au genou droit, Joseph malgré une claudication était relativement mobile et gérait de main de maître ses grands domaines agricoles.
Il s’occupait notamment des champs de géranium de Maxime Payet. Avec sa fourgonnette 2CV, Joseph Adrien réceptionnait les fûts d’huile de 5 kilos distillée sur l’exploitation à Grand-Coude, pour les stocker dans le hangar situé sur le Domaine de Manapany. Au lieu dit les Prunes, il avait en charge un vaste champ de canne à sucre, d’oignons et de pistaches. Sur les terres cannières d’Augustin Mondon à Goyaves, il veillait au bon déroulement de la campagne sucrière. Miné par le diabète, Joseph Adrien décédera le 22 janvier 1974, à Petite-Île.

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