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Pour parachever l’oeuvre de bâtisseur de Raphaël Babet, il faut citer l’usine hydro-électrique de Langevin. Le Député-maire a souvent interpellé les ministères pour la création d’une filiale EDF (Electricité de France) à La Réunion puis pour obtenir la construction de la première usine hydro-électrique de La Réunion sur la Rivière Langevin. Il obtint gain de cause, mais il n’eut pas le temps de voir les débuts des travaux qui s’ouvrent en 1959.
L’usine est entrée en service le 18 août 1961 et a triplé la capacité de production de l’île. En 10 ans, Saint-Joseph a vu construire plus de bâtiments publics que pendant toute son histoire passée. A la mort de Raphaël Babet, le Père Le Chevallier écrit : « En peu de temps M. Babet accomplit une œuvre considérable. Plusieurs communes regardaient avec envie le développement rapide de Saint-Joseph et, pour un peu, auraient vu en elle une commune-pilote. Il est bien regrettable que l’animateur d’un tel essor soit parti pour l’autre monde après avoir ébauché seulement le plan de transformation qu’il prévoyait devoir exécuter dans un avenir rapproché. »
Il faut aussi ajouter que l’aménagement du centre-ville voulu par Raphaël Babet offre à Saint-Joseph l’ensemble architectural public le plus cohérent et le plus important de la Réunion des années 50.
A l’occasion de la visite de Gilbert Jules à Saint-Joseph, Raphaël Babet avait commandé cette plaque de marbre pour être posée avec le Ministre de l’Intérieur.
Elle retrace les dix ans du Plan d’équipement et de modernisation de la commune et les dix ans de son mandat de Maire de Saint-Joseph. La signature de Raphaël Babet, prévue sur ce projet, n’a pas été réalisée sur la plaque définitive qui se trouve toujours dans la mairie.
Signe prémonitoire ? Raphaël Babet avait dit à sa famille qu’une gitane lui avait prédit qu’il mourrait en avion à soixante ans. Il est mort à Saint-Joseph, entre deux avions, à 63 ans. C’est Rose Babet qui inaugura la plaque aux côtés de Gilbert Jules, quatre jours après le décès de son mari.