Oté Saint-Jo, la market place de Saint-Joseph : bienvenue dans le village digital des commerçants de Saint-Jo !
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Le quartier Saint-Joseph a été créé en 1785 à l’initiative du botaniste réunionnais Joseph Hubert, afin d’accueillir des Blancs ruinés par la crise du café. Il y proposa la culture des épices, celles-ci convenant bien à ce territoire difficile d’accès car « aisément transportables à tête d’hommes ».
Saint-Joseph restera longtemps un village isolé, au développement laborieux. Mais ainsi que toutes les villes réunionnaises et sous l’impulsion du dynamique Maire Adolphe Bourgine, ce gros bourg profitera du succès de la canne à sucre dès le début du XIXème siècle (jusque dans les années 1860).
Elle connaîtra dès lors un essor architectural : l’église en bois du centre-ville, sommaire, est remplacée par un imposant édifice en pierre. Les équipements publics se développent, les usines fleurissent. En parallèle, les infrastructures routières s’améliorent considérablement et un important réseau de canaux de captage voit le jour, dont quelques restes subsistent encore aujourd’hui. C’est la première vague de modernisation dont profitera Saint-Joseph.
Mais avec la crise de la canne à sucre, la ville s’enlise à nouveau dans une léthargie durable, à l’instar du reste de l’île. Il faudra attendre la fin de la seconde Guerre Mondiale et l’élection de Raphaël Babet au fauteuil de Maire en 1947 pour que Saint-Joseph retrouve un nouveau souffle. Grand bâtisseur et visionnaire, celui-ci structure la ville à grands renforts d’équipements publics. Sous la mandature de Raphaël Babet (1947-1957), Saint-Joseph rayonne dans le Sud et devient une ville avant-gardiste : le premier lycée agricole de la Réunion, l’hôpital (le seul établissement autonome dans l’île à ce moment-là) ou encore la Mairie, sont bâtis dans un style résolument moderne pour l’époque.
Saint-Joseph, qui comptait 1300 habitants en 1794, a une population estimée à plus de 38 000 âmes aujourd’hui.