ce soir-là, Monsieur lapin a peur d’aller se coucher car il vient de lire dans son journal une nouvelle terrifiante : le loup est revenu ! on frappe à la porte !
Est-ce le loup ???
ouf ! ce ne sont que les trois petits cochons, qui viennent trouver refuge. Mais on frappe à nouveau.
qui est-ce ?....

Plus de 20 000 spectateurs ont été conquis par le chef d’oeuvre de g. de pennart enfin mis en scène.

ce soir-là, Monsieur lapin a peur d’aller se coucher car il vient de lire dans son journal une nouvelle terrifiante : le loup est revenu ! on frappe à la porte !
Est-ce le loup ???
ouf ! ce ne sont que les trois petits cochons, qui viennent trouver refuge. Mais on frappe à nouveau.
qui est-ce ?....

Plus de 20 000 spectateurs ont été conquis par le chef d’oeuvre de g. de pennart enfin mis en scène.

Les comédiens nous rappellent qu’ il existe une poésie qui est acte, résistance, témoignage, une poésie qui dénonce, une poésie contre l’oubli. Et des poètes qui ont pris la parole comme on prend des risques. Comme il existe un théâtre qui prend parti.

Une pièce superbement interprétée, puissante et bouleversante,
qui a connu un immense succès lors du festival d’Avignon.

Un corps à corps à 2 plumes écrit au creux d’un lit. Toutes leurs nuits au grand jour : lit à aimer, à mourir, à rêver... Entre Elle et Lui, tous ces lits à traverser...

Zoé l’écolière fait découvrir la biosphère à Mademoiselle Ksss, une extravagante Maîtresse de l’an 3012. Cette rencontre insolite révélera l’iMportance de la protection de la biodiversité et de la nature.
Dans ce voyage écolo-rigolo, parsemé de chansons qui flirtent avec le jazz Manouche, vous avez rendez-vous avec la fougirafe, le grizlingouin, l’autruchinoc et un défilé de fleurs et légumes de « haute bouture ». enfants et parents se régalent de concert.

Il était une fois une fourmi minuscule, si microscopique qu’on l’appelait Petite Fourmi. Cette année-là, la nourriture était difficile à trouver, et plus encore à rapporter à la fourmilière. Or un jour, Petite Fourmi heurta une chose qu’elle n’avait jamais vue dans la nature, une chose dorée, parfumée, craquante, exquise : une miette de pain. Pour savoir d’où venait cette merveille et comment en obtenir pour tous, Petite Fourmi se mit en route...

La compagnie l’Entracte nous propose de découvrir une nouvelle facette de son travail, celui du théâtre à destination du jeune public.
Il s’agit en fait de défaire le conte et de faire rire la marmaille... COMMENT ?
En brouillant les pistes de lecture traditionnelle : la grenouille n’est pas vraiment enchantée, le monstre n’est pas en grande forme, la princesse ne s’est pas brossée les dents depuis longtemps... Une chose est certaine dans ce conte ci, rien ne se passe comme prévu !

Il était une fois une fourmi minuscule, si microscopique qu’on l’appelait Petite Fourmi. Cette année-là, la nourriture était difficile à trouver, et plus encore à rapporter à la fourmilière. Or un jour, Petite Fourmi heurta une chose qu’elle n’avait jamais vue dans la nature, une chose dorée, parfumée, craquante, exquise : une miette de pain. Pour savoir d’où venait cette merveille et comment en obtenir pour tous, Petite Fourmi se mit en route...

Un corps à corps à 2 plumes écrit au creux d’un lit. Toutes leurs nuits au grand jour : lit à aimer, à mourir, à rêver... Entre Elle et Lui, tous ces lits à traverser...

« Je viens détruire la fatalité humaine. Je condamne l’esclavage. Je chasse la misère, j’enseigne l’ignorance, je traite la maladie, j’éclaire la nuit, je hais la haine. Voilà ce que je suis. voilà pourquoi Les Misérables. » Victor Hugo
Les Misérables hier, les indignés aujourd’hui : les personnages-comédiens de la troupe deviennent ici les figures de l’histoire, s’emparent de la scène au rythme d’une écriture vive, ciselée, quasi-cinématographique ; on ne s’attarde pas, on avance, on court, on chante, on rit, on grandit, on bouscule, on voyage, avec une légèreté,
une virtuosité, une insouciance adolescente, au son d’une musique originale, souffle de liberté, d’audace et d’énergie, au service de cette histoire universelle et nécessaire.

Les comédiens nous rappellent qu’ il existe une poésie qui est acte, résistance, témoignage, une poésie qui dénonce, une poésie contre l’oubli. Et des poètes qui ont pris la parole comme on prend des risques. Comme il existe un théâtre qui prend parti.

Une pièce superbement interprétée, puissante et bouleversante,
qui a connu un immense succès lors du festival d’Avignon.

Un corps à corps à 2 plumes écrit au creux d’un lit. Toutes leurs nuits au grand jour : lit à aimer, à mourir, à rêver... Entre Elle et Lui, tous ces lits à traverser...

« Je viens détruire la fatalité humaine. Je condamne l’esclavage. Je chasse la misère, j’enseigne l’ignorance, je traite la maladie, j’éclaire la nuit, je hais la haine. Voilà ce que je suis. voilà pourquoi Les Misérables. » Victor Hugo
Les Misérables hier, les indignés aujourd’hui : les personnages-comédiens de la troupe deviennent ici les figures de l’histoire, s’emparent de la scène au rythme d’une écriture vive, ciselée, quasi-cinématographique ; on ne s’attarde pas, on avance, on court, on chante, on rit, on grandit, on bouscule, on voyage, avec une légèreté,
une virtuosité, une insouciance adolescente, au son d’une musique originale, souffle de liberté, d’audace et d’énergie, au service de cette histoire universelle et nécessaire.

Après sa tournée internationale et son succès à Avignon en 2010 et 2011, voici Fabula Buffa au KOMIDI ! Inspirée de la tradition populaire italienne et du théâtre de Dario Fo, Fabula Buffa raconte la naissance du fabulateur avec son regard ironique et grotesque sur la société.

jusqu’où l’art « peut-il aller trop loin » ? l’affaire suscitée par la vente de la dernière œuvre de philippe Dussaert (1947-1989) permet à jacques Mougenot d’évoquer avec humour les dérives de l’art contemporain.

Spectacle inhabituel, cette conférence décalée, polyglotte et polymorphe, est très librement inspirée de Marie Stuart de Stefan Zweig. Deux comédiennes joliment allumées dressent les portraits de deux grandes rivales du 16ème siècle, deux destinées inextricablement liées qui ont fait couler autant d’encre que de sang : Marie Stuart et Elisabeth 1ère Tudor. Une plongée burlesque dans une tragédie pathétique, prétexte à se dévoiler, se toiser, déraper, jouer, jouer...

Il y a foutrement longtemps... et ça va secouer !!
Ils sont fêlés du casque, armés jusqu’aux gencives, et ils sont pas contents !!!
Parce qu’en fait, ils ont paumé la princesse, en tout cas, ils savent plus où elle est. Elle était là avec eux et puis d’un coup elle était plus là. Du coup ils la cherchent, parce qu’ils veulent pas payer de rançon. En gros, ils sont un peu limités, bref... ils sont pas contents !!!!
Du suspens qui fait peur, de l’action qui va vite et de l’amour, mais juste un doigt.

« En avril 1833, il y eut une courte idylle entre prosper mérimée et george sand. aux dires de chacun, elle n’aurait été qu’un feu de paille. La romancière prétendit : « J’ai eu mérimée, ce n’est pas grand chose ». De son côté, Mérimée qualifia sa partenaire de « femme débauchée à froid, par curiosité plus que par tempérament ». Bref, un fiasco avoué de part et d’autre. Cette amourette fut-elle calamiteuse au point qu’ils s’évitèrent pendant des années ? Et pourquoi George Sand relance-t-elle sans vergogne Prosper quelques mois plus tard ? Tout cela sent un peu trop fort son parfum romantique.

Il m’a semblé que ces deux êtres, juste en train de gravir les marches de
la gloire littéraire, s’étaient peut-être trouvés, avaient vécu une folle passion et, les jours lucides succédant aux nuits d’ivresse, s’étaient repris, comme si de rien n’était, gardant secret un moment intime. J’ai fini par croire cette vérité plutôt que celle qu’ils se sont évertués à nous servir, soucieux chacun de leur postérité. Qu’ils me pardonnent si je les ai démasqués. »

Gérard Savoisien

Après sa tournée internationale et son succès à Avignon en 2010 et 2011, voici Fabula Buffa au KOMIDI ! Inspirée de la tradition populaire italienne et du théâtre de Dario Fo, Fabula Buffa raconte la naissance du fabulateur avec son regard ironique et grotesque sur la société.

Après le succès mondial de « L’homme qui plantait des arbres » créé par la compagnie en 1992 (Prix de la Fondation Ushuaïa), la compagnie met en scène un nouveau spectacle tiré de l’œuvre de Giono, adaptant quatre de ses nouvelles.
De sa voix envoûtante et posée, Mathieu Barbier se fait l’interprète du grand auteur français, accompagné d’une dizaine de personnages doués d’une précision et d’un talent remarquables.
La mise en scène laisse toute leur place aux mots de Giono et aux émotions.
Les nouvelles sont superbes, les hommes à leur juste place, la nature transcendée.

Avec Europeana, Patrick Ourednik adapte au théâtre son texte élu « livre de l’année en 2001 » en Tchéquie. Il présente une pièce qui retrace l’histoire du XXème siècle.
De la petite à la grande Histoire, il tente de rendre compte de l’Histoire sous toutes ses formes ; la Grande (les deux guerres mondiales, Hiroshima, le premier homme sur la Lune ...) comme la petite (l’invention du chewing-gum ou du papier hygiénique).

Au Cabaretto, c’est l’heure de la répétition du grand numéro de ce soir.
Mais les musiciens roupillent, Flamenca la gouvernante
-« La dompteuse de poussière »- n’a d’autre volonté que de pourchasser Topoline la souris géante, et Pipo et Pochette sont en retard, plus désireux de se déclarer leur amour que de travailler.
Baraquetto, l’odieux maître des lieux, explose : on ne flirte pas ainsi avec sa fille adoptive ! Il finit, sous des prétextes fallacieux, par virer Pipo, au grand désespoir de Pochette.
Commencent alors de bien loufoques auditions. C’est alors que débarque au tout dernier moment le séduisant Picpus, homme d’apparence étrange puisque tout en plumes, qui pourrait bien sauver le Cabaretto du désastre...

Il était une fois une fourmi minuscule, si microscopique qu’on l’appelait Petite Fourmi. Cette année-là, la nourriture était difficile à trouver, et plus encore à rapporter à la fourmilière. Or un jour, Petite Fourmi heurta une chose qu’elle n’avait jamais vue dans la nature, une chose dorée, parfumée, craquante, exquise : une miette de pain. Pour savoir d’où venait cette merveille et comment en obtenir pour tous, Petite Fourmi se mit en route...

Adaptation contemporaine et dansée, aux rythmes du violon et des sons combinés par ordinateurs joués en direct, du célèbre conte du petit chaperon rouge.
Une jeune fille décide par elle même de traverser la forêt pour se rendre chez sa grand-mère. C’est au contact de cette forêt qu’elle va se transformer, se confronter et grandir, elle est le fil qui tisse cette histoire. Sur son chemin elle rencontre un loup et elle découvre l’animal, qui se nourrit selon sa nature, suivant sa faim et non son envie, relié à des lois plus vastes que celle des hommes, il est l’esprit de cette forêt, son gardien.


Après le succès mondial de « L’homme qui plantait des arbres » créé par la compagnie en 1992 (Prix de la Fondation Ushuaïa), la compagnie met en scène un nouveau spectacle tiré de l’œuvre de Giono, adaptant quatre de ses nouvelles.
De sa voix envoûtante et posée, Mathieu Barbier se fait l’interprète du grand auteur français, accompagné d’une dizaine de personnages doués d’une précision et d’un talent remarquables.
La mise en scène laisse toute leur place aux mots de Giono et aux émotions.
Les nouvelles sont superbes, les hommes à leur juste place, la nature transcendée.

Deux acteurs ratés prennent en otage tout un théâtre pour infliger aux spectateurs une version très spéciale du « malade imaginaire ».
Leur stupidité, Michel Sardou et la conspiration des jambons madrange vont dangereusement compromettre leur plan, d’autant qu’un troisième homme est précipité au coeur de cette représentation absurde.
Ce « trash théâtre » fait un carton partout où il passe.

Au Cabaretto, c’est l’heure de la répétition du grand numéro de ce soir.
Mais les musiciens roupillent, Flamenca la gouvernante
-« La dompteuse de poussière »- n’a d’autre volonté que de pourchasser Topoline la souris géante, et Pipo et Pochette sont en retard, plus désireux de se déclarer leur amour que de travailler.
Baraquetto, l’odieux maître des lieux, explose : on ne flirte pas ainsi avec sa fille adoptive ! Il finit, sous des prétextes fallacieux, par virer Pipo, au grand désespoir de Pochette.
Commencent alors de bien loufoques auditions. C’est alors que débarque au tout dernier moment le séduisant Picpus, homme d’apparence étrange puisque tout en plumes, qui pourrait bien sauver le Cabaretto du désastre...

Deux acteurs ratés prennent en otage tout un théâtre pour infliger aux spectateurs une version très spéciale du « malade imaginaire ».
Leur stupidité, Michel Sardou et la conspiration des jambons madrange vont dangereusement compromettre leur plan, d’autant qu’un troisième homme est précipité au coeur de cette représentation absurde.
Ce « trash théâtre » fait un carton partout où il passe.

« En avril 1833, il y eut une courte idylle entre prosper mérimée et george sand. aux dires de chacun, elle n’aurait été qu’un feu de paille. La romancière prétendit : « J’ai eu mérimée, ce n’est pas grand chose ». De son côté, Mérimée qualifia sa partenaire de « femme débauchée à froid, par curiosité plus que par tempérament ». Bref, un fiasco avoué de part et d’autre. Cette amourette fut-elle calamiteuse au point qu’ils s’évitèrent pendant des années ? Et pourquoi George Sand relance-t-elle sans vergogne Prosper quelques mois plus tard ? Tout cela sent un peu trop fort son parfum romantique.

Il m’a semblé que ces deux êtres, juste en train de gravir les marches de
la gloire littéraire, s’étaient peut-être trouvés, avaient vécu une folle passion et, les jours lucides succédant aux nuits d’ivresse, s’étaient repris, comme si de rien n’était, gardant secret un moment intime. J’ai fini par croire cette vérité plutôt que celle qu’ils se sont évertués à nous servir, soucieux chacun de leur postérité. Qu’ils me pardonnent si je les ai démasqués. »

Gérard Savoisien

Explorant les méandres de la mémoire, les personnages de cette tragicomédie, à la fois cruels et attachants, passent du rire aux larmes et plongent le public dans une spirale d’humanité et d’intimité. Tout commence avec Nadia, qui n’a jamais connu sa mère : son père en a effacé la trace. Poussée par l’envie de découvrir son passé, elle décide d’aller à la rencontre de son frère et de réunir sa famille...

Meursault est dans sa cellule et se dévoile. Il livre sans concession et sans fioriture son « affaire », dans une succession de flashbacks, avec toute la fougue et la vigueur de sa jeunesse ! On le découvre cruellement vrai, seul et nu, face à un monde agité et figé dans ses certitudes. Seul dans sa prison, Meursault nous renvoie avec violence la nature de nos rapports à l’autre, nos jeux humains, les limites de nos sociétés, « où toute personne qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère est susceptible d’avoir la tête tranchée ! »
Benjamin Ziziemsky interprète avec talent une galerie de personnages qui prennent vie à travers lui. Sobre, la mise en scène de Joël Lagarde est faite d’une foule de détails infimes et subtils.

La pièce balaie de nombreuses interrogations contemporaines, la liberté de l’homme, celle de la femme, l’égalité sociale, les privilèges de la naissance, le communautarisme, l’importance de la sexualité, etc. Don Juan est dès le 17ème siècle un homme des Lumières.
Il bouscule l’ordre établi. Les femmes sont égales devant son désir, son valet mange à sa table, il rejette les dogmes religieux, sa conduite ne devant être guidée que par sa raison.
Que cherche-t-il dans la succession de ses conquêtes amoureuses ? Le bonheur ? L’amour ? Le plaisir ? Sans doute tout cela. Mais aussi, tout simplement un sens à sa vie.
La conquête des femmes est plus belle que leur possession.
Don Juan invite les femmes à se libérer des contraintes religieuses ou sociales dans lesquelles la naissance les a placées.
Don Juan, sympathique ou antipathique, quelle importance ? Molière, respectueux du public vous laissera le choix.

Alexis Ader, maire de Vigoulet, veut sauver son théâtre de la destruction. Son plan d’action : jouer une pièce historique dont il est l’auteur et racontant la vie du village au Moyen-Âge. Jeannine, sa femme, jouera le rôle de la princesse. Norbert, l’employé municipal, s’occupera des décors. André, le jardinier, soufflera le texte. Afin d’attirer un public nombreux, Alexis fait appel pour le rôle principal à un comédien professionnel de Paris : Jean-Pascal Faix. L’enthousiasme est général... mais très vite les choses se gâtent entre l’homme de la ville et les gens de la campagne, entre le « pro » et les « amateurs ».

Marco et Gamelle, tous deux SDF, vivent sur le même banc d’un bout à l’autre de l’année. Marco, aussi cultivé et prétentieux que Gamelle est naïf et tendre, enseigne à ce dernier les préceptes de l’empereur philosophe Marc Aurèle, dont il se prétend le légitime descendant... L’arrivée de Germaine, SDF pleine de fougue et d’enthousiasme, va bouleverser leur train-train quotidien...

Explorant les méandres de la mémoire, les personnages de cette tragicomédie, à la fois cruels et attachants, passent du rire aux larmes et plongent le public dans une spirale d’humanité et d’intimité. Tout commence avec Nadia, qui n’a jamais connu sa mère : son père en a effacé la trace. Poussée par l’envie de découvrir son passé, elle décide d’aller à la rencontre de son frère et de réunir sa famille...

Meursault est dans sa cellule et se dévoile. Il livre sans concession et sans fioriture son « affaire », dans une succession de flashbacks, avec toute la fougue et la vigueur de sa jeunesse ! On le découvre cruellement vrai, seul et nu, face à un monde agité et figé dans ses certitudes. Seul dans sa prison, Meursault nous renvoie avec violence la nature de nos rapports à l’autre, nos jeux humains, les limites de nos sociétés, « où toute personne qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère est susceptible d’avoir la tête tranchée ! »
Benjamin Ziziemsky interprète avec talent une galerie de personnages qui prennent vie à travers lui. Sobre, la mise en scène de Joël Lagarde est faite d’une foule de détails infimes et subtils.

« Ah ! qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin ! Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! Un amour de petite chèvre ! » classique de la littérature enfantine, ce petit bijou laisse la part belle à l’imaginaire et fourmille d’inventivité !
Théâtre d’objet, marionnettes, ombres chinoises et chansons : une pépite pleine de fraîcheur et d’humour, pour redécouvrir cette histoire avec les enfants.

Alexis Ader, maire de Vigoulet, veut sauver son théâtre de la destruction. Son plan d’action : jouer une pièce historique dont il est l’auteur et racontant la vie du village au Moyen-Âge. Jeannine, sa femme, jouera le rôle de la princesse. Norbert, l’employé municipal, s’occupera des décors. André, le jardinier, soufflera le texte. Afin d’attirer un public nombreux, Alexis fait appel pour le rôle principal à un comédien professionnel de Paris : Jean-Pascal Faix. L’enthousiasme est général... mais très vite les choses se gâtent entre l’homme de la ville et les gens de la campagne, entre le « pro » et les « amateurs ».

Marco et Gamelle, tous deux SDF, vivent sur le même banc d’un bout à l’autre de l’année. Marco, aussi cultivé et prétentieux que Gamelle est naïf et tendre, enseigne à ce dernier les préceptes de l’empereur philosophe Marc Aurèle, dont il se prétend le légitime descendant... L’arrivée de Germaine, SDF pleine de fougue et d’enthousiasme, va bouleverser leur train-train quotidien...

Au Cabaretto, c’est l’heure de la répétition du grand numéro de ce soir.
Mais les musiciens roupillent, Flamenca la gouvernante
-« La dompteuse de poussière »- n’a d’autre volonté que de pourchasser Topoline la souris géante, et Pipo et Pochette sont en retard, plus désireux de se déclarer leur amour que de travailler.
Baraquetto, l’odieux maître des lieux, explose : on ne flirte pas ainsi avec sa fille adoptive ! Il finit, sous des prétextes fallacieux, par virer Pipo, au grand désespoir de Pochette.
Commencent alors de bien loufoques auditions. C’est alors que débarque au tout dernier moment le séduisant Picpus, homme d’apparence étrange puisque tout en plumes, qui pourrait bien sauver le Cabaretto du désastre...

Zoé l’écolière fait découvrir la biosphère à Mademoiselle Ksss, une extravagante Maîtresse de l’an 3012. Cette rencontre insolite révélera l’iMportance de la protection de la biodiversité et de la nature.
Dans ce voyage écolo-rigolo, parsemé de chansons qui flirtent avec le jazz Manouche, vous avez rendez-vous avec la fougirafe, le grizlingouin, l’autruchinoc et un défilé de fleurs et légumes de « haute bouture ». enfants et parents se régalent de concert.

A travers les aventures très ordinaires de Victoire Bayar dans la FRANCE de l’entre- deux-guerres patriarcale, coloniale et sexiste, Sylvie Gravagna redonne vie aux oublié(e)s de l’Histoire.
Les ficelles du théâtre et du cabaret tricotent un récit alerte traversé d’émouvantes figures féminines.
Léger comme une comédie musicale, sérieux comme du théâtre historique, un spectacle sensible et documenté, à l’humour caustique.