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Lors d’un court séjour en tant qu’intendant général des îles de France et de Bourbon, Pierre Poivre va faire des Mascareignes une colonie enviée et organisée grâce à la culture et au commerce des épices. Qui était Pierre Poivre ? La Société d’Histoire de Saint-Joseph lui consacre une conférence, animée par Christian Landry, le jeudi 24 octobre 2013, à la salle de Manapany-les-bains.
Avec un nom prédestiné, Pierre Poivre débarque dans les Mascareignes après une vie d’aventure et de missionnaire raté. Durant ses 6 ans passés à Bourbon (Réunion) et à l’île de France (Maurice), ce passionné de botanique s’attache à acclimater les épices comme le girofle, la muscade, la cannelle et d’autres espèces végétales et ainsi briser le monopole fructueux des Hollandais sur les épices.
Le giroflier qu’il offrira à son ami Joseph Hubert, lors d’une visite du botaniste au jardin des Pamplemousses, va ensemencer les plantations réunionnaises de Saint-Benoît à Saint-Joseph.
Vous ne le savez peut-être pas, mais Pierre Poivre, surnommé « l’homme aux cent vies », est aussi l’auteur des premières lois de protection de la nature. De nos jours, il est considéré comme l’un des fondateurs de l’écologie.
Il a prôné l’autosuffisance alimentaire par le développement de l’agriculture notamment pour Bourbon. C’est encore lui qui a introduit l’imprimerie dans l’archipel des Mascareignes. Persuadé de l’inutilité économique de l’esclavage, on lui doit cette célèbre phrase prononcée lors du discours de la première assemblée publique du nouveau conseil supérieur de l’Isle de France, le 3 août 1767 : « Une île aussi éloignée ..., devait n’être cultivée que par des mains libres. »