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Peinte d’un rouge vif, toujours fleurie et garnie d’offrandes...Depuis plus d’un siècle un culte survit autour de la tombe de Sitarane. On l’invoque pour commettre un méfait et jeter un mauvais sort. Avec sa bande, Sitarane avait semé la terreur en commettant plusieurs assassinats teintés de sorcellerie. Dans le cadre des conférences de la Société d’Histoire de Saint-Joseph, Énis Rockel vous raconte l’histoire de ce bandit « gran somin », le jeudi 28 mai 2015 à 18h15, à la Salle de Manapany-les-Bains. Venez nombreux !!!!
C’est en tant que travailleur engagé que Simicoudza Simicourba quitte, à l’âge de 20 ans, le Mozambique en 1889 pour la Réunion. Embauché sur les terres de monsieur Morange à Saint-Benoît, il va disparaître dans la nature peu de temps après son arrivée, avant de resurgir à Saint-Pierre sous le pseudonyme de Sitarane. C’est dans le sud qu’il va croiser la route d’Emmanuel Fontaine et celle de Calendrin dit « Saint-Ange », un tisaneur arpentant la région avec ses potions miraculeuses. Accompagné de ses 2 comparses, Sitarane va terroriser la population du Sud et commettre ses premiers délits et crimes.
Leur première victime fut Hervé Deltel, assassiné dans son sommeil, le 20 mars 1909. Le jeune propriétaire terrien s’apprêtait à se marier et avait réuni chez lui pas mal d’argent. C’est ensuite Lucien Robert, jeune instituteur et son épouse qui sont retrouvés mort par les gendarmes, à Saint-Pierre. Le même sort fut réservé aux époux Leveneur dans la nuit du 29 au 30 septembre de la même année.
C’est lors d’une expédition que la bande fut finalement surprise sur la propriété de Monsieur Charles Roussel au Tampon. Ses membres furent capturés et identifiés grâces aux objets qu’ils avaient abandonnés dans leur fuite...