Oté Saint-Jo, la market place de Saint-Joseph : bienvenue dans le village digital des commerçants de Saint-Jo !
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Délimité au Sud par les quartiers de Cayenne-les Quais, au Nord par celui de Goyaves, à l’Est par la Rivière des Remparts, à l’Ouest par le quartier de Grègues, le Butor est une zone urbaine assez étendue. Maisons, bâtiments publics et commerces s’y côtoient, le tout s’animant de part et d’autre de l’axe principal de Saint-Joseph, la rue Raphaël Babet, et de ses artères secondaires.
Le Butor est un quartier riche d’activités, notamment commerciales. Les commerces, nombreux et variés (cela va de la boulangerie aux centres commerciaux) s’égrènent le long d’une Route Nationale très fréquentée.
Mais le Butor présente aussi un intérêt historique remarquable. Outre l’ancienne gendarmerie, une bâtisse répondant à tous les canons de la grande architecture créole mais n’existant plus, on trouve aussi dans ce quartier le fameux Canal Lilis, récemment réhabilité.
En 1850 Guy de Ferrières et Julien de Rontaunay fondent une société. La même société construit en 1853, une autre usine au Butor, à l’entrée de la ville au milieu de plus de 100 hectares de terres. Elle est alimentée par une prise d’eau de 500 litres/seconde dans la Rivière des Remparts et un canal dont la partie en tôle traverse toujours la vallée en amont du pont.
L’ensemble, avec ses 200 hectares de cannes, est connu sous le nom de
« Domaine des Remparts ». La maison de maître d’une vingtaine de pièces est un véritable château à quatre tourelles carrées aux angles à coins de pierre, varangues sur deux façades et couverture en zinc.
Vendu en 1893 à la Colonie pour servir de gendarmerie, le « Château Desmarais » est rasé dans les années 60 pour être remplacé par un immeuble en béton. L’usine des Remparts En 1926, Henry Payet devient maire de Saint-Joseph. Il a racheté la plus grande partie des terres entre la rivière des Remparts et celle de Langevin après la vente des domaines Kervéguen en 1919. Il a installé une minoterie sur la rive droite de la rivière des Remparts, mais ses installations sont emportées par le cyclone de 1932. Il rachète alors les restes de l’usine des Remparts toujours alimentée par le canal de Guy de Ferrières. Il y reconstruit une minoterie moderne, mais y installe aussi la première turbine hydroélectrique en 1934 qui fournira de l’électricité en 110 volts au centre-ville jusqu’en 1952.